Nous avons pris l’habitude, Pierre et maman, ou papa selon les jours, de nous arrêter boire un verre chez Rachid, troquet à l’angle de l’avenue de la République et de la rue Boileau à Montrouge, pendant que Martin voit son thérapeute. Pierre y est maintenant chez lui : il serre la main du patron qu’il appelle par son prénom, dit bonjour à tout le monde, passe derrière le bar, commande son diabolo ou son coca, discute et interpelle les habitués, joue aux cartes sur la table, etc.